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PUIS-JE GÉRER LE SOPK?

Il y a à peine 15 ans, le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ressemblait encore à un acronyme obscur, ce qui amenait de nombreuses femmes à penser qu’il s’agissait d’une maladie rare et incurable. Mais à mesure que les chiffres devenaient plus précis, la prise de conscience s’est améliorée. De nos jours, nous savons que le SOPK affecte jusqu’à 5 % des femmes en âge de procréer, y compris des célébrités comme Victoria Beckham et Daisy Ridley.

Les symptômes du SOPK comprennent des règles douloureuses et irrégulières, l’infertilité et d’autres symptômes hormonaux. Et bien que de nombreux médicaments puissent vous aider à gérer cette maladie, le plan le plus efficace reste un régime amaigrissant et un programme d’exercices contre le SOPK.

Cela ressemble-t-il à une refonte complète de votre style de vie ? Peut-être, mais cela ne doit pas nécessairement être déroutant ou douloureux.

Régime SOPK

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?

Communément appelé SOPK, le syndrome des ovaires polykystiques est un type de déséquilibre hormonal qui affecte les femmes pendant leurs années de procréation.

Malgré son nom, il ne s’agit pas simplement d’un problème d’ovaires. Le SOPK peut souvent être reconnu par la présence de plusieurs petits kystes dans les ovaires, mais il s’agit d’un trouble hormonal à l’échelle du corps. Son symptôme le plus significatif est une production excessive d’androgènes ou d’hormones reproductives « mâles », comme la testostérone.

Bien que toutes les femmes produisent une certaine quantité de testostérone, lorsque nous en produisons trop, nous pouvons facilement développer l’un des symptômes suivants :

• règles irrégulières
• crampes menstruelles très douloureuses
• poussées d’acné fréquentes
• Hirsutisme ou croissance excessive de poils dans le haut des cuisses, le visage ou le dos.

Ce ne sont pas directement des symptômes du SOPK, mais plutôt une augmentation des taux d’androgènes. Si vous souffrez du SOPK, vous pouvez vous attendre à ce que ces symptômes s’aggravent ou s’améliorent chaque mois – et beaucoup, comme l’acné, s’aggraveront probablement en même temps que votre syndrome prémenstruel.

De plus, les femmes atteintes du SOPK ont un risque plus élevé de périodes anovulatoires (cycles menstruels sans ovulation) et d’endométriose . En conséquence, les femmes atteintes du SOPK sont plus susceptibles d’avoir des difficultés à concevoir. Curieusement, leurs règles souvent manquées rendent également plus difficile le contrôle de l’efficacité de leur méthode contraceptive, augmentant ainsi le risque de grossesse non désirée.

Pourquoi le SOPK rend-il difficile la perte de poids ?

Le SOPK est étroitement lié à une autre maladie métabolique beaucoup plus grave : la résistance à l’insuline (également connue sous le nom de prédiabète). Cette condition se développe en raison d’un taux de sucre dans le sang chroniquement élevé, qui déclenche une production supplémentaire d’insuline.

Si vous souffrez à la fois du SOPK et de l’obésité, il y a au moins 70 % de chances d’avoir également une résistance à l’insuline. Mais même les femmes atteintes d’ un « SOPK maigre » et qui ont un poids « sain » sont au moins cinq fois plus susceptibles de souffrir d’une résistance à l’insuline que la population générale.

En résumé

Le corps produit de l’insuline chaque fois que nous mangeons quelque chose contenant du sucre (ou des glucides). L’insuline aide le glucose à pénétrer dans les cellules autour de votre corps, afin qu’il puisse être utilisé comme source d’énergie ou stocké sous forme de graisse. Mais si vous avez un flux constant de sucre dans votre sang, votre pancréas produira constamment plus d’insuline – et éventuellement, vos cellules cesseront d’y répondre. Votre taux de sucre dans le sang commencera à rester légèrement élevé de manière quasi constante et tout sucre supplémentaire que vous consommerez sera transformé en graisse.